Voici un petit mot à l'intention de toutes les femmes qui hésitent encore à pratiquer un art martial parce qu'elles craignent les blessures et les coups ou appréhendent les chutes.
Soyez rassurées, vous n'aurez, tout au plus, que des courbatures (au début seulement) mais n'est-ce pas le lot de tout débutant, quel que soit le sport qu'il pratique (jogging, cyclisme, danse, gymnastique, etc…) ?
J'ai découvert par hasard, il y a un an,
une affiche promouvant l'aïkido comme arme d'autodéfense
et j'ai voulu en savoir plus sur cet art martial qui prône avant tout la non-violence et la non-agressivité
(l'idée étant de désamorcer l'attaque et d'éliminer la situation de conflit)
et qui rejette aussi toute forme de compétition
(pour moi, il est plus important de se dépasser soi-même que de dépasser l'autre).
Je me suis donc lancée.
Ma curiosité fut satisfaite dès la première séance.
J'étais enthousiasmée par l'état d'esprit, la motivation et la bonne humeur des pratiquants
(le fondateur, Morihei Ueshiba, disait, d'ailleurs, que l'entraînement devait toujours se dérouler dans une atmosphère dynamique et joyeuse).
En effet, la bonne ambiance qui régnait sur le tatami, à mon arrivée, a été un facteur stimulant et elle a sans doute contribué à mon intégration au sein du groupe.
J'ai, en outre, apprécié le fait de pouvoir travailler chaque technique indifféremment avec des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des débutants ou des confirmés.
Le terme d'adversaire ne s'applique pas véritablement à l'aïkido.
Il s'agit plutôt de partenaires qui mettent, à tour de rôle, leur corps à la disposition de l'autre pour l'apprentissage de la technique.
C'est en cela que je crois que c'est une activité particulièrement adaptée aux femmes.
Il se distingue de beaucoup d'autres sports car il ne fait jamais appel à la force physique mais nécessite, au contraire, d'autres qualités telles que la souplesse, la justesse, l'énergie et la concentration. Il faut aussi une petite dose de pugnacité et de ténacité si l'on veut progresser.
Les mouvements s'accomplissent en douceur, ils sont aériens, précis et harmonieux.
De plus, avec l'expérience et la régularité dans la pratique, cette discipline (autant sportive que cérébrale) permet d'acquérir la maîtrise de soi et de sa peur, de développer la personnalité, de forger le corps, de diminuer l'instabilité émotionnelle et d'augmenter la résistance au stress.
Après chaque séance, je ressens ses bienfaits : je suis ressourcée, épanouie et détendue (physiquement et moralement).
Ma bonne humeur et ma sérénité se révèlent notamment hors du dojo.
Je prends un réel plaisir à m'entraîner.
Je ne peux donc que vous encourager vivement à assister à une de nos séances, en tant que spectatrice ou, mieux encore, en tant que pratiquante (juste pour vous faire votre propre idée !).
Sonia, 42 ans.
Depuis toujours j'étais attirée par cet art martial qu'est l'aikido.
Voilà deux ans je découvre un club et que je m'initie.
De temps en temps des courbatures, quelques bleus, mais quel sport ne procure pas ces inconvénients !
C'est un art où la compétition n'est pas de rigueur, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, pratiquent ensemble.
Ce qui me permet d'allier le savoir et la sagesse des plus anciens, et la rapidité des plus jeunes.
L'ambiance est très conviviale, j'ai l'espoir de monter en grade, il me faut travailler mais j'aime les défis. Alors ! !!
Pour tous ceux qui hésitent encore, venez nous rejoindre, et vous essayer à quelques seances d'entrainements !
SPORTIVEMENT !
Dominique, 50 ans